Le code d'Hermes

LE CODE D’HERMES

Immunité Renoncée.

La défense typique contre les charges hermétiques consiste à prétendre que la victime avait renoncé à son immunité. Normalement, un Magus est protégé par la loi : il est immunisé aux attaques. Dans certains cas, cependant, un mage peut sortir de la protection offerte par la Loi Hermétique, partiellement, ou totalement. La Guerre de Magiciens en est un exemple : les Magi en guerre ne sont plus protégés légalement contre les attaques de(s) l’autre(s) combattant(s). Un Magus renonce aussi à son Immunité lorsqu’il commet ou se prépare à commettre un crime. Dans un tel cas, les autres mages peuvent agir contre lui, mais la réponse se doit d’être proportionnelle : selon les circonstances elle sera considérée comme justifiée par le Tribunal, ou non. On renonce automatiquement à son Immunité lorsqu’on pénètre dans le Sanctum d’un autre mage.

Crimes Majeurs et délits mineurs.

Toute infraction directe du Code est considérée comme un Crime Majeur :

Privation de Pouvoir Magique :

Tout acte qui prive un mage de ses capacités à utiliser ou étudier la magie est illégal. Les plus graves consistent à détruire le Don. Les destructions et vol de ressources ou d’équipement, les blessures physiques empêchant la pratique de la magie, sont sévèrement punis.

Meurtre :

Bien que ce soit une proposition assez claire, certains cas sont défendables : si le mage se préparait à attenter à la vie d’un autre, à la magie ou à une alliance, un renoncement à l’Immunité peut être proclamé.

Guerre de Magiciens :

En échange d’un payement, un Toque Rouge peut assurer qu’une déclaration de guerre est délivrée dans les temps. En général, le récipiendaire dispose d’un mois lunaire pour s’y préparer. Aucune représailles ou rétribution ne peut être demandée à l’issue d’une Guerre de Magiciens. En général, un mage ne peut être poursuivi pour la déclaration d’une Guerre. Cependant, dans certains cas extrêmes, cela a été modifié : le Tribunal du Rhin a accusé le Mage Hernis de mettre l’Ordre en danger par ses déclarations excessives de Guerres de Magiciens…

Se plier aux décisions du Tribunal :

Les mages sont obligés de respecter toutes les décisions du Tribunal régional ou du Grand Tribunal. Les Traditionalistes maintiennent que ces derniers ne peuvent jamais entrer en contradiction avec le Serment ou le Premier Tribunal. En revanche, les Tribunaux régionaux peuvent décider de règles supplémentaires, concernant, par exemple, le nombre de Sancta qu’un Magus peut posséder ou des restrictions sur la production magique d’or ou d’argent.

Droits de Vote :

A l’origine, il n’existait qu’un seul Tribunal, connu comme le Premier Tribunal. Avec la population croissante des mages, des Tribunaux régionaux ont été créé. Chaque mage doit être reconnu comme résident d’un Tribunal. Certains Tribunaux impose des conditions pour reconnaître un résident officiellement : cela implique généralement d’être membre à part entière d’une alliance de ce Tribunal, ou au moins de pouvoir être contacté par les Touqes Rouges.
Chaque mage dispose d’un et un seul vote dans son Tribunal. Certaines coutumes, à la légalité douteuse ont cependant modifié cet état de fait, notamment dans le Tribunal du Rhin où nombre de mages vénérables disposent par tradition de plus d’un vote.
Un mage ne remplissant pas les conditions d’admission d’un Tribunal a 7 ans pour s’y conformer ou être admis dans un autre Tribunal. Sinon il peut être accusé de vagabondage, comme dans les cas où un mage est expulsé de sa Maison. Cela peut mené à une Marche.

Mise en Danger :

C’est la règle fondamentale. Tout acte qui fait courir un risque à la sécurité et à la tranquillité des autres Magi peut être poursuivi. Ce jugement est prononcé uniquement en présence du Quaesitor Président, pour éviter tout abus de principe.

Interférence avec les Vulgaires :

La majorité des Fondateurs souhaitait éviter de s’enchevêtrer dans les conflits des vulgaires. Dès lors, il est interdit aux mages de s’impliquer significativement dans la politique vulgaire, aussi bien de la noblesse que de l’Eglise. En particulier, les Magi doivent éviter de supporter une faction contre une autre, car l’autre partie chercherait également un tel soutien auprès d’autres mages. Un conflit peut éclater directement entre un mage et un noble ou un ecclésiastique : tant que le mage ne forme pas d’alliance avec les ennemis du vulgaire, il n’est pas en infraction. Toutefois, il peut toujours être poursuivi pour avoir mis l’Ordre en danger par ses actions.

Commerce avec les Démons :

Cette règle est la plus sévèrement appliquée de tous les Crimes Majeurs. Il est absolument défendu aux Magi de faire en toute connaissance de cause un pacte avec un agent infernal. Ces derniers sont considérés comme la plus grande menace à la sécurité de l’Ordre. En général, la fuite est la seule réaction tolérée. Traquer les démons pour les détruire est généralement légal, à moins qu’un démon ne concentre son attention sur l’Ordre, ce qui est hautement punissable.

Molester les Fées :

Le terme « molester » signifie que le conflit a été provoqué par l’accusé d’une façon coupable. L’accusation devra prouver que le Magus ou l’alliance ont mis en danger d’autres mages. Une attaque contre une tierce partie en est généralement la preuve.

Espionnage :

Tout usage de magie pour espionner ou aider à espionner les affaires légales d’un autre mage est une offense. Comme toujours, la punition dépendra des dégâts commis ou tentés.

Apprentis :

Ils sont durant 15 ans la propriété de leur Parens qui doit l’initier aux arts magiques et assurer son apprentissage au moins 2 saisons par an.
Droits et Devoirs des Bonisagus :
Les Bonisagus sont autorisés à réclamer l’apprenti d’un autre mage. Ils sont aussi tenus de rendre disponibles toutes leurs recherches abouties. Le Bonisagus doit garantir l’accès à tous ses textes de laboratoire. Pour éviter ces demandes, il peut envoyer une copie de ses travaux à Durenmar et y rediriger toutes les requêtes.